Tu était le théâtre de notre enfance
porte drapeau de l'insouciance
joli petit coin de paradis
au sein duquel on a grandit.
Chaque été c'était la transhumance
à la période des vacances.
Des quatre coins de l'hexagone,
on débarquait, parents et mômes.
Oublié l'école et les devoirs
les professeurs, le tableau noir.
Les chaînes enfin étaient brisées,
parfum si doux de liberté.
Qu'il était bon et agréable
de se retrouver autour d'une table,
chantant, riant tous de bon coeur
dans cette ferme du bonheur.
Je garderais pour toute ma vie
au fond de moi cette nostalgie.
Car mes plus beaux souvenirs d'enfants
sont ceux vécu près du "Vigeant".
Aujourd'hui ce sont des étrangers
qui ont choisi de t'acheter.
Tu as su très vite les charmer...
Mais sauront-ils autant t'aimer?
Calou