Etrange omniprésence
Que l'être d'innocence
Vallée d'infimes
Nuitées malignes
L'Homme, nouveau serval
D'une ère sans dédales
N'aies pas peur, petit homme
D'une ombre cicérone
Egarée au hasard lointain
D'une contrée de sacristains
Je comprends tes douleurs
Magnifie tes erreurs
Mais si je me perds hier
Dans une vie d'adultère
Tu me retrouveras demain
Dans le vent tibétain
Les souffles du néant
S'engouffrent dans l'antan
Suis-je un rêve éternel
Ou une fausse ritournelle ?
Mes questions se perdent
Dans les cloîtres de cèdre
Je ne puis dormir ici
Couché dans l'infini
Tant que les hydres nuptiales
Corrompront mon ineffable
Alors, j'oublie d'être moi
Et m'enfonce dans ta soie
FABS