Cette course contre le temps
que nous impose la société
nous pousse impunément
dans un monde désenchanté.
Perdu dans cet ouragan
je commence à me fatiguer
j'aimerai que pour un instant
les aiguilles cessent de tourner.
Prendre du temps pour soi
oublier un peu tout le reste
être égoïste pour une fois
pour que la vie devienne caresse.
Une cabane près d'un étang
des grenouilles, une libellule
un petit merle chantant
et moi qui coince la bulle!!!
Mais stopper ce train fou
relève de l'impossible
les gens ont ce regard flou
qui vous fait paraître invisible
Courir courir, toujours courir
les semaines rapetissent à vue d'oeil
la vie est terne à en mourir
nos rêves rencontre trop d'écueils
Alors oui, je suis fatigué
de cette spirale infernale
qui nous fait oublier
que vivre n'a rien de banal.
Calou