Je suis un berger

De john hennion-starnikov le 20/12/2017 (8 visites depuis 7 jours)


Je suis paranoïaque, je sais qu’on me surveille,
Je me souviens encore ce qui s’est passé la veille,
Je me suis fait gazer, ce n’est pas vrai,
Alors que je suis un homme de paix,
Je prends dans la gueule des bouffés d’air,
J’ai honte pour toi devant ma mère,
Je vois déjà le regard de mon père,
Qui dit : je peux savoir pourquoi faire ?
Parce que je suis un café au lait,
Ou juste style un demi-écrémé,
Peut-être parce que je suis au Halles,
Ça te dérange que je mange hallal ?
Je suis paranoïaque de nature, t’as fait de moi,
Quelqu’un qui ne croit à rien et sans demain,
Derrière tes cameras tu ris de moi, tu me vois,
Je sens que tu feras un pas si je bouge moi,
Persécuté, promis à perte et trompé, c’est résolu,
Je ne vois que tes cameras partout, c’est du voulu,
Plus de violence, tout va bien, rien est fait pour rien,
Les cameras c’est très, on se croit au cinéma,
L’argent part dans des projets sans sujet,
Alors qu’i faut éduquer pour éradiquer.
Refrain
Je suis à la ligne d'arrivée, ma limite d'erreurs est épuisée,
La mission est accomplie, je suis censé d’être sécurisé,
Mes cendres me feront des ailes pour un nouveau décollage,
Et mon image n’aura pas besoin de collage,
Je suis solide plus que jamais, je suis impertinent et impatient,
Les poupées maquillées, autour de moi et il y a plein de gens,
D'un seul mouvement plus de larmes, plus de confiance,
Leurs esprits comme leurs corps, perdent la constance.
La majorité dort bien profondément,
Personne devine, personne sait comment,
Les rues blindées des gens en détresses,
Bientôt on fera pour eux une messe,
La vie dehors ne dure pas longtemps,
Il y a des élections au printemps,
Allons, allons, depuis qu’on va,
Marchons, marchons, toujours nada,
On n’arrive toujours pas à notre destination,
On se passe a juger des conneries des autres,
Au passage en faisant bien pire,
Tout ce qui est normal, maintenant c’est un délire,
Maintenant pour des tarés on crée l’avenir,
Je suis dans mon scaphandre, jean, une casquette et une veste,
Je vais surement tomber encore une fois sur une peste,
Sur le marché aux puces je pourrais me la faire,
Trouver une logique dans ce que je vis il difficile,
Comme chercher une aiguille dans une botte stérile,
Combien de nouveaux, que des anciens, ils sont tous là,
Certains sortent, mais partiront demain,
Je traine, je cherche ou m’héberger,
Je ne suis un mouton, je suis un berger.
Refrain
Je suis à la ligne d'arrivée, ma limite d'erreurs est épuisée,
La mission est accomplie, je suis censé d’être sécurisé,
Mes cendres me feront des ailes pour un nouveau décollage,
Et mon image n’aura pas besoin de collage,
Je suis solide plus que jamais, je suis impertinent et impatient,
Les poupées maquillées, autour de moi et il y a plein de gens,
D'un seul mouvement plus de larmes, plus de confiance,
Leurs esprits comme leurs corps, perdent la constance.

Extrait de l’album « I have a dream…to dream » sortie le 29 décembre 2017.