Elle se mêle à nos larmes
Qu’on peut cacher enfin
Vient contrarier les flammes
Qui dansent dans les pins
Elle abreuve la terre
Qui nourrit l’humanité
Met les fleuves en colère
Quand elle ne cesse de tomber
Elle coule dans les veines
De l’arbre qui vit
Fait parfois de la peine
Aux champs qu’elle a fuis
Elle rafraîchit la fleur
Brûlée par le soleil
S’empare de la chaleur
Qui gâche notre sommeil
Elle redonne le sourire
Aux rivières asséchées
Efface les mots qu’on a pu écrire
Et qu’on voulait oublier