On parle rarement des aidants
Ceux qui sont là dans l’ombre
D’un proche, d’un parent
Pour que leur vie soit moins sombre
Ils ne comptent pas les jours
Ni même les heures
Apportent de l’amour
Un peu de bonne humeur
Ils ont mis leur vie
Souvent entre parenthèses
Ont laissé leurs rêves enfouis
Au chaud sous les braises
Ils font toujours en sorte
Que le vent soit chassé
Pour que la feuille presque morte
Ne puisse pas s’envoler
Mais à aucun moment
Ils ne regrettent leur geste
Ce sont des accompagnants
D’un peu de vie qu’il reste