J’habite mal en pire
Mal de vrai
Le vrai
J’habite
Un monde pourri
Ou les gens signifient
Boisson
Un peu comme ça
Et ou moi même
J’ai besoin de surveiller
Pour qu’on me laisse pourrir dans un coin
J’fais en sorte de passer pour de bon
In apte
innaperçue
J’habite dans un monde
C’est vrai t’as raison
Il vaut mieux pas l’connaître
Même moi je ne m’y sens pas
Chez moi
Pourri inadéquat
Conscience abruti
J’ai besoin de boire beaucoup
Jusqu’à me perdre de vue
Pour ignorer
C’que j’peux imaginer
C’que j’peux penser
Je ne peux plus les supporter ces pensées
Absurde dans le vide comme plongé dans
Du verre brute
J’habite ici pas loin de chez vous
Emmerde totale
Dans un déluge absurde et bordélique
Envie de me perdre
Ici
Ou les gens sont des boissons
Alcoolique
In aperçu
Inventé dans un monde presque silencieux
Ou les garçons sont
Comme des chiens
A mes genoux ils me mordent
Le tibiat et j’en pleurs
De bétise abrutie
Et pas trop clair
Abruti et souvent morose.
J’habite dans un pays que je connais maintenant
Alerte rouge
Sur mon sang blaseux
Sur ma tête faible et vitale
J’ai de l’horreur du dégout dans la peau
Et j’en veut au monde entier
De ne rien voir
De ne rien faire
Alors parfois je laisse coulé et je dis
J’vous emmerde tous