Pourquoi a t'il fallu que je croise ton regard
Ce doux matin de juin, sur le quai de la gare
Tu avais l'air perdu, les yeux un peu hagards
J'étais seul, déprimé, peut être est ce le hasard
Tu regardais au loin, écouteurs aux oreilles
Fines lèvres parées d'un lèger rouge vermeil
Je souhaitais partager ces musiques avec toi
Tous les deux réunis, conjuguaison d'émois
Ton foulard a glissé le long de tes épaules
Vite le ramassant, je cours sous la coupole
Je t'arrête et te tends ton carré de tissu
Se dessine sur tes lèvres un très joli sourire
Sous ta main me frolant, mon coeur est en délire
Ne pas te laisser fuir, là est ma seule issue