Evariste

Si j'avais le temps
J'écrirais un poème
J'y mettrais l'amour avant la haine
J'y mettrais la joie avant la peine
Le ciel bleu qui sèche le chagrin

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Je revois comme si c'était hier
Le petit village où je suis né
C'était le temps de l'alphabet
De mon premier abécédaire
J'étais un enfant de six ans

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Ton nom c'est comme un voyage
C'est comme un lointain pays
Et je me baigne dans les flots
De ta chevelure dorée
A quoi bon partir et pour où?

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J'ai le mal de Paris
J'ai le mal d'amour
Et le long des quais
Je reviens toujours
Près de l'île Saint-Louis

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Je t'aime plus que tout
Je t'aime à en devenir fou

L'amour est le sel de ma vie
C'est devenu ma seule envie

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J'ai beau faire et j'ai beau dire
Je ne peux t'oublier
Ni ton sourire ni ta voix
Si loin que tu sois
Tu es toujours là près de moi

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C'était un soir au Royalty
Que j'avais rencontré Sylvie
Une magnifique blonde
Je n'en avais jamais vu une
D'aussi jolie d'aussi gironde

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Ma chérie
Quand je viens te retrouver
A nos rendez-vous d'amour
Tu me demandes toujours
Pourquoi j'arrive souvent à vélo

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L'été a besoin d'une ombrelle
Et les soldats d'un colonel
Le vin a besoin de bouteilles
Le musicien d'un violoncelle
Le piano a besoin de bretelles

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C'était le temps des vacances
C'était le temps de l'enfance
Moi j'avais dix ans
Tu avais sept ans
On courait dans les champs

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