LE CRABE NOIR
Il suffirait pourtant
Qu'un simple bout de pain
Transforme mon destin
L'espace d'un instant
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Il suffirait pourtant
Qu'un simple bout de pain
Transforme mon destin
L'espace d'un instant
La flore au quatre vents
Du chemin des senteurs
Aux regards des passants
Quand se taisent les armes
L'enfant dessous la bruine
Les yeux perlés de larmes
Se dresse parmi les ruines.
PANTIN, la voie nouvelle,
Aux souvenirs jadis
Accroche les ritournelles
D'une jeune et belle métisse.
Le curé avait eu
Une prothèse très précoce
Est-ce utile pour Jésus?
Ben non mais ça sert d'os!. (sacerdoce)
Perdue au doux creux verdoyant
Un bien paisible petit village
Préserve le charme vivifiant
D'une époque aux mille fourrages,
La pluie longue dans le vent
Sautille sur la mer
Et pique l'océan
De croches éphémères
Sur cet étroit sentier
Aux mille pas effacés
Des bergers d'autrefois
Une très fine broussaille
A l'ombre de tes yeux
Seul je te chérirai
A en devenir vieux
Le ciel aux premières heures
Assortit ses couleurs
A celles de l'océan
Offrant une aquarelle