Quand tout le monde dors, qu’il n’y a plus un bruit dans la maison et que toutes les lumières sont éteintes, moi je reste éveillée à écrire à la lueur de ma petite lampe qui me donne juste assez d’éclairage pour griffonner ces quelques mots que jamais tu ne liras…
J’entends le vent qui vient s’engouffrer dans les volets et la pluie tomber sur le toit…
J’aimerais être dehors, que le vent vienne m’envahir de sa présence et la pluie m’honorer en me trempant jusqu’aux os.
Et puis, là, en dépit de tout, je te vois et je te parle. J’imagine des conversations… nos conversations… celles qui n’appartiennent qu’à nous et que nous oublions quand nous nous voyons.
Juliette