ma meilleure amie

De Laccrymal le 15/06/2023 (5 visites depuis 7 jours)

MA MEILLEURE AMIE

Tu es ma confidente la plus précieuse
Pernicieuse, gracieuse, vicieuse, radieuse.
Tu es la plus fidèle tu seras ma dernière.
Tu es arrivée à un moment charnière
Je n’ai jamais cherché à flirter avec toi
Car je sais que je suis ta proie.
J’entends ta voix résonner à travers moi,
Elle canalise mes crises de foie.
Je vois grandir petit à petit ma foi en toi.
Tu ne feras pas de croix sur moi,
Je sais que notre amour est impossible
Je suis invisible, tu es invincible.
Je n’ai jamais cherché à être sur ton lit.
Tu es jolie comme la folie
Tu influences chacun de mes choix,
Car je ne peux m’empêcher de penser à toi
Même lorsque tu n’es p as là je suis ton appât
Tu es à mes trousses je ne gagnerai pas.

Je ne sais ce que ma boîte crânienne contient
Mais je ne fais jamais ce qui convient
Même si en rien je ne suis contrains
Enclin à finir sanguin, changer le pain en grain
Suis-je mon propre bourreau ? Car je suis en train
De planer tel Zeus transformé en aigle mais je n’ai plus d’entrain
Je me suis condamné comme Sisyphe car pour l’éternité
Je dois pousser mon rocher. Malgré cela je ne suis pas alarmé


Je ne me fais pas de mal hein
Je suis juste loin d’être le plus malin
On m’a dit rentre dans la société
Je lui ai répondu que même s’il faut s’intégrer
Intègre je préfère rester alors inutile de me désinfecter.
Car faire partie d’une société malade n’est pas un signe de bonne santé
Même si pour ça je dois être détester je préfère encore y rester
Mais le refus de s’intégrer l’est-il aussi ? suis-je comme un synthé ?













Tu m’empêches de dormir tu hantes mes nuits.
Tu es ma première pensée dès le saut du lit,
Mon pouls diminue, je suis déjà démuni
Je souris lorsque tu me nourris.
Quand je parle de toi je suis ravi.
Ravies ont été mes envies toi seule les ravivent
Tu m’as fait découvrir la beauté de la vie.
C’est sans gravité, voilà ce que tu m’as dit
J’ai été mis au tapis, je ne finirai pas au paradis.
Je me suis tapi dans la nuit pour faire tapis,
En guise de thérapie.
Pour parler de ce qui s’est passé j’ai crié
C’est pourquoi je me suis envolé pour méditer
En vérité je ne l’ai pas mérité
Je ne vais pas éluder mes misères.
Comment éviter d’évider mes viscères, mystères…
Il n’y aura rien à graver dans le marbre
Et encore moins sur mon arbre généalogique
Car sans gêne est ma logique.
Tu te cabres tu es macabre.
Sans blague tu me dis vaque à tes occupations
Je divague empile des conneries indigne d’une compilation
Je suis loin d’être un génie je dirai même que limités
Sont mes capacités à force de jouer avec le feu j’ai fini carbonisé
Car lorsqu’il ne reste que des cendres c’est que tu es déjà monté
Car il n’y avait rien à raconter tu t’es juste démonté
Comme une voiture volée car trop parasité tu étais

Atrophié est mon veaucer
Je vais finir comme un faussaire
Tout le monde s’exploite
Personne ne s’explore
Tout le monde s’exploite
Personne n’implore
Beaucoup dévorent
Beaucoup décorent
Dire qu’il faut prouver pour exister
Aux yeux de ceux qui n’en ont rien à branler
De ce qu’ils font de leurs journées
Ils ne font que séjourner ici-bas pensant l’ajourner,
Ce rdv qui ne sera pas un essai
Mais le jour de leur décès
Ne soyez ni vexés ni excédés
Il ne faut pas être pressé pour apprécier la montée
J’aurais aimé pouvoir me DC comme sur mon PC
J’aurais aimé être aidé pour te faire céder mais rayé était ton CD
Mêmes si infimes sont mes chances d’y aller
Car pour accéder aux paradis les chances sont limitées
Il faut les mériter et pour cela faut-il une bonté illimitée ?
Militer pour l’humilité et non la vanité
Tu as trop profité de ton vivant tu étais obsédé en vérité
Tout ce que tu voulais c’était posséder comme si c’était une sécurité

Sans plastique tes décisions ont été drastiques
Tu ne mastiques pas du plastique,
Ta plastique n’est pas de l’art mais de l’air
Même si pour certains c’est un art de se faire
Sauter avec du mastic croyant être fantastique
Alors que tu n’es qu’une fanatique
Je le sais j’ai donc saisi l’opportunité
Qui m’a été donnée lorsque j’ai arrêté
De te laisser guider mes envies
Car je ne saurais restés sans vie
Il me faut une bouffée d’oxygène, il en va de ma survie.
Je suis à la recherche d’une bouée
Pour ne pas finir noyé.
Tu vampirises ma vie lorsque tu te déguises
Je dégrise reprends la maîtrise
Tu me défrises m’épuises
Toute mon essence tu amenuises




Je ne suis pas en train de plaisanter
Nous ne nous sommes pas présentés
Je suis la fourmi enchantée
Et toi tu es celle qui va mettre fin à mon chantier
Tu ne m’effraies pas car je n’ai plus rien à perdre j’ai déjà perdu
Ma tête et mes connaissances
Je te suis plutôt reconnaissant
Pour tout ce qui est éperdu
Même s’il était immortel l’être humain
Ne saurait ni ne pourrait prendre son temps
Même s’il pouvait rallonger sa durée de vie il ne saurait être content
Il prendrait sans cesse le mauvais chemin
De ce corps je ne m’en vais pas
Ne t’en fais pas je ne mords pas
Même si j’ai eu fait des efforts maintenant j’en démords
La mort tu es me amor
Tu es ma mise à mort
Dans l’âme j’ai la mort
J’ai le mordant d’une lame
Lorsque tu me déclare ta flamme
Pas besoin d’aller sur le divan
De toute façon je suis un mort vivant
Vous pouvez médire, salir ma mémoire sans remords
Pas grave car de toute façon ce sont les vivants qui font vivre les morts
Je suis le dormeur du val
Qui n’a pas survécu à sa cavale

LA FOURMI






L'auteur :
Laccrymal