Trois jours en Normandie
Sur la plage déserte, il regarde les flots.
Les brumes sont épaisses et l’enfance s’éloigne.
Les rires des gamins, le jardin du château
Qui n’est plus aujourd’hui qu’un château en Espagne.
Lilly
Moi, je mourais un peu, toi tu naissais à peine,
Je ne sais de tes yeux lequel m’avait séduit,
Chienne pleine d’amour entre toutes les chiennes.
Comme le temps fut court ! Je te salue Lilly.
Les jours sans écume
C’est vrai, nous eûmes des orages
Comme le chantait le grand Jacques,
Je ne fus pas toujours très sage
On se croit mer, on n’est que flaque.
Le temps des au revoirs
C’était le temps des au revoirs
On agitait pas les mouchoirs
Tant ils étaient mouillés de larmes.
C’était le temps de ce jardin
Ou s’amusaient quelques gamins
A cette heure lÃ
A l’heure où mon pays s’éveille,
A l’heure où frémit la campagne,
A l’heure où pointe le soleil
Sur les toits noirs de la Fréanne,
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