Pascal.b

Je suis dans la nature,
une des erreurs du temps,
une simple rature,
ni d’Eve, ni d’Adam,
une chose venue de rien,

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Je rêve d’une résidence
dans la baie de Guanabara,
dans l’eau trouble en apparence
mais vue sur Copacabana.
J’aimerai, comme nul part ailleurs,

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J’aime ton chat, j'aime ton chien,
J’aime quand tu me prends la main.
J’aime ton corps, j’aime tes vices,
J’aime quand ton esprit dévisse.
J’aime la vie, j’aime l’envie,

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Je te hais vraiment, je crois,
et pourtant tu es en moi.
Tu te méprends sur l’instant
car bien trop tôt ce soir.
Tu fais parti de mon corps,

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D’un baisé sur la joue
bascule l’humanité,
vers un monde sous le joug
d’un tueur inanimé.

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On ne ressemble plus à ses rêves,
l’eau a séché sous les ponts.
Du temps qui jamais ne s’arrête,
on n’en retient que le bon.
mais à quoi bon !

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Je ferme les yeux,
et je nous vois deux,
une nuit sans tabous.
Même sans faire de voeux,
sans signes mais chanceux,

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Bien plus qu’un Arc en ciel,
La ville a les couleurs
et le triomphe modeste
d’une thérapie du bonheur.
La ville n’est que plus belle,

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Tous les matins je maudis,
non pas le temps qui passe,
mais les non-dits de la nuit,
non pas les gens qui passent,
mais les fantômes de ma vie.

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Un jour après bonsoir,
l’amour sans le vouloir,
et tout se casse la gueule.
Le coucou sonnait l’heure
des 12 coups de minuit,

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