J'entends les portes qui claquent
au premier coup de vent.
J'entends les branches qui craquent,
crouler sous le poids du temps.
Je sens comme un vent glacial
Me glisser dans le dos.
Comme une brise peut être banale
Quand L'orage gronde crescendo.
Mais pris dans l'œil du Cyclone,
Un bref instant Polaroïd,
Au cœur de ce monde atone,
Entouré d'astéroïdes,
J'attends cet arc en ciel
Qui relira mes souvenirs
à ce futur providentiel
que l'on m'avait promis.
Les prévisions ne sont pas bonnes,
Accompagnant la dépression,
les feuilles, couleurs d'automne,
Choient toutes avec raisons
Et j'observe, les yeux au ciel,
Tous ces mouvements d'humeur,
comme dans ce tableau de Vermeer
Ou le temps prend toutes les couleurs.
Mais pris dans l'œil du Cyclone,
Un bref instant Polaroïd,
Au cœur de ce monde atone,
Entouré d'astéroïdes,
J'attends cet arc en ciel
Qui relira mes souvenirs
à ce futur providentiel
que l'on m'avait promis.
Quand la bise fut venue,
tu te trouvas bien dépourvu.
Forts comme les premiers vents,
même à décorner les Vœux,
les monarques du printemps
s'envolent et disparaissent
comme les premiers Empereurs,
rois d'un temps éphémère.
Mais pris dans l'œil du Cyclone,
Un bref instant Polaroïd,
Au cœur de ce monde atone,
Entouré d'astéroïdes,
J'attends cet arc en ciel
Qui relira mes souvenirs
à ce futur providentiel
que l'on m'avait promis.
Pascal.b
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