Pascal.b

il n’y a rien à l’horizon,
un souvenir, une image,
seul peut être un mirage
que tu regardes sans raison.
C’est la mémoire volage

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Au milieu de nul part,
ou peut-être ailleurs,
un rdv quelque part,
un matin de bonne heure,
mais qu’importe le lieu,

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Mille et une nuits sans dormir,
un mental à toutes épreuves,
toujours debout parmi les cris,
donner le sein, donner du cœur,
c’est leur passe-temps favori,

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Je remercie pour le bonheur
Amies, amis qui ont du cœur
Pour le décor, le monde moderne
Et mes parents, ma mise en scène
Sans oublier mes frères et sœurs

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Paris est à vendre
à qui peut acheter,
reste appartements
dans quartiers bon marché.
Même la tour Eiffel,

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Si fragile et belle à la fois,
Elle est là, à portée de main.
L'envie nous étreint
de la penser éternelle
mais elle n'a pas de mesure,

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chacun son home
pour l’un, pour l’autre
chacun son toit
chez moi chez toi
chacun le temps

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J’aime ma poupée,
Poupée qui me dit oui
Jamais ne me dit non.
J’aime la regarder.
J’aime cette poupée

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Sur le toit du monde,
J’ai vu la terre recroquevillée
comme une boule de papier gâché,
un coté blanc et l’autre sombre,
j’ai vu les tanks et puis les bombes.

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Une rencontre à Tunis
Au souk, musique, épices
Entre Makroud et Babouches
Je vis son regard vif, sa bouche,
Paralysée par l'envie

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