combien as-tu de mains
combien de bouches
combien de mots
combien de semaines encore
avant de te revoir
et d’effleurer tes lèvres en promesse
de l’odeur frémissante des abeilles
tournoyant sur nos cœurs de miel
du sifflement de la couleuvre sentinelle
veillant sur notre lit de joncs
et de nos chevelures mêlées
au fil de la rivière
ignorant la mort
comme le papillon ignore son ombre