Je te hais vraiment, je crois,
et pourtant tu es en moi.
Tu te méprends sur l’instant
car bien trop tôt ce soir.
Tu fais parti de mon corps,
chaque jour plus encore.
Oh combien je lutte, parfois
je perds pied mais pas l’espoir.
Si nous jouons à cache-cache,
tu gagnerais sans doute.
Mais un deux trois soleil,
c’est moi qu’écris les règles :
les dos tournés au mur,
sans bouger, comme des apaches,
dès ton premier murmure,
c’est toi qui feras tache.
Tu te répands, toi le serpent,
comme un venin dans mes veines.
Je sens bien ta résistance
mais je ne serais pas tienne.
Ce soir j’exulte, enfin
Le temps de la résilience,
le temps ou tout à la fin
on doit choisir son camp.
Tu n’auras pas prise
autant que je te méprise.
C’est moi qui conte
et toi qui tombes.
Pas de chantage, otage,
jamais plus de rage
et sur un ciel bleu Klein,
le rideau se lève enfin.
Pascal.b
Tous droits réservés