Ma vie m'a vu (2021)

De Rappeur d'antan le 06/12/2021 (9 visites depuis 7 jours)

Ma vie m’a vu, des flashes back j’en ai eu.

Mes envies m’ont cru, et mon crew m’a déçu…

Si t’appelle ça une aubaine, j’ai l’impression d’finir comme Kurt Cobain,
L’air de rien, j’me relève et dégaine,
Quitte à laver ma conscience à l’Opium pour espérer une place sur l’podium.
Des samples au remix, on joue les pih-poh/ hip hop. Les BMX au placard, certains roulent à vide en BM. Mènent des vies de bohèmes. L’odeur du bitume dégageant ses effluves s’invitent dans nos bulbes, chacun restant dans sa bulle, [son microcosme]. Zéro calcul, [on est bon pour la pause].
Aujourd’hui, on sert la vis au moindre vice, mais regarde la société, ses B-aba. Quarante ans après revient ABBA, nos mea-culpa. [Nos mères en transe chantent, et battent le beurre dans cette France Black Blanc Beur.]

Ma vie m’a vu, des flashes back j’en ai eu.

Mes envies m’ont cru, et mon crew m’a déçu.

J’lance un flow en mode rétro, sans stress au micro. Une joute verbale de haut niveau pour faire zi-zir aux politicos. Des éraflures j’en ai trop, parce que des bavures y’en a trop, ce qui me pousse à passer de simple badaud à super-héros. Faire semblant que tout va bien [alors que tout va mal], tout en traçant sa vie de chien au quotidien, c’est la seule ristourne que l’on obtient au prix du sacrifice de chacun. Rappeur anonyme, j’augmente la rythmique pour oublier ma torpeur, [pour éviter de re-commettre les mêmes erreurs], tout en gardant la rime. Les étoiles filantes des années Mittérand supplantent les comètes qui percutent nos jeunes poètes de cette génération suffocante. D’ailleurs, ils en prennent pour leur grade, regardes les choses se dégradent, le monde se barre en couille, si on avait la bonne formule on arrêterait de piller. La rythmique redescend car j’ai le souffle coupé. On se revoit au prochain rendez-vous, [au prochain couplet].

Ma vie m’a vu, des flashes back j’en ai eu.

Mes envies m’ont cru, et mon crew m’a déçu.

Si j’avais su, oui j’aurai lu dans mes pensées les plus profondes si bien qu’au fond [qu’est-ce que ça change ? Car seuls, savent vivre les anges]. J’suis pas tributaire de la misère, ni salutaire de Lucifer. Pas le temps d’être anti-tout [ou anti-rien], autant balancer une bouteille à la mer. J’suis qu’un sectaire de l’univers [dans ce voyage interstellaire]. Mobiles ou sédentaires, on se laisse pas faire ici sur Terre, on garde espoir, on persévère.

Ma vie m’a vu, des flashes back j’en ai eu.

Mes envies m’ont cru, et mon crew m’a déçu.

J’suis pas tributaire de la misère, ni salutaire de Lucifer. Pas l'temps d’être anti-tout [ou anti-rien], autant balancer une bouteille à la mer. J’suis qu’un sectaire de l’univers [dans ce voyage interstellaire]. Mobiles ou sédentaires, on se laisse pas faire ici sur Terre, on garde espoir, on persévère.