Après un premier verre,
on se raconte déjà nos vies.
Ça commence par c'était hier
et nos yeux brillent de souvenirs.
D'aussi loin qu'on se souvienne,
restent ceux de notre enfance
quand la vie était bohème,
quand elle était insouciante.
Entre 2 bouffées d'air,
derrière l'écran de fumée,
le film sans en avoir l'air
raconte toute une épopée.
La traversée du désert,
L'odyssée d'une vie rêvée.
Entre 2 verres et sans regrets,
on s'en raconte sans compter.
On attaque le deuxième verre,
s'enfonçant dans nos fauteuils.
Petits soldats et jeux de guerre ,
c'était le temps œil pour œil.
On se passait des petits mots ,
La colle sentait l'Haribo.
On était ceux d'entre les fous
quand d'autres chassaient les loups.
Entre 2 bouffées d'air,
derrière l'écran de fumée,
le film sans en avoir l'air
raconte toute une épopée.
La traversée du désert,
L'odyssée d'une vie rêvée.
Entre 2 verres et sans regrets,
on s'en raconte sans compter.
Sirotant un dernier verre,
on espère encore l'avenir
qu'on imaginait naguère,
pas plus grand mais moins pire,
et nous voilà tous les 2
à refaire un nouveau monde,
embarquant Noé avec tous ceux
dérivant sur cette mer immonde.
Entre 2 bouffées d'air,
derrière l'écran de fumée,
le film sans en avoir l'air
raconte toute une épopée,
la traversée du désert,
L'odyssée d'une vie rêvée.
Entre 2 verres et sans regrets,
on s'en raconte sans compter.
Pascal.b
21 octobre 2017
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