UN MATIN
en ouvrant la fenêtre
ce matin de printemps
bien que rien ne s'y prête
tu t'y perds en rêvant
et soudain d'une tire-d'aile
sortant d'un conte d'antan
une cigogne fendit le ciel
dans son bec un présent.
comme les hirondelles
annoncent le printemps
les cigognes, elles
delivrent les enfants
ton regard se porte au loin,
derrière le rideau de brume,
une foule, sur un chemin,
semble fuir le bitume,
guidée par le mirage
d'une légende providentielle.
Au détour d'un nuage,
apparait l'arc-en-ciel.
Comme la ruée vers l'or
fut la guerre d'un siècle,
se trouve un trésor
au pied d'un arc-en-ciel.
En ouvrant la fenêtre,
ce matin de printemps,
bien que rien ne s'y prête,
tu t'y perds en rêvant...
Pascal.b
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