Un matin de soleil m’emportât loin de toi,
Quittant tes longs cheveux, coulant sur tes épaules,
Jamais je n’oublierai, ta peau d’ambre et de soie,
Et ton sourire d’ange et de démon parfois.
Je suis trop loin de toi, tu es trop loin de moi,
Je regarde une fleur qui ressemble à tes yeux,
Aucune d’elles au monde ne peut les remplacer,
Ta bouche est un fruit mûr, où l’on vient se plonger.
Il me manque ta peau, il me manque tes doigts,
Il me manque tes rires, il me manque ta voix,
Et seule ta photo, seuls les mots dans tes lettres,
Sont le seul témoignage, présents tous près de moi.
Il me manque ton charme, il me manque ta grâce,
Il me manque la femme, il me manque ta joie,
Me manquent tes enfants, me manquent vos sourires,
Me manque tout de vous, me manque tout de toi.
Comme un fantôme errant, je recherche sur moi,
L’odeur de ton parfum et l’odeur de ta peau,
La paume de mes mains enferme un souvenir,
Du contour de tes seins, inoubliables, aussi.
Je ne parlerai pas, pour ne pas t’offenser,
Et je n’écrierai pas de peur que l’on me lise,
D’un endroit merveilleux, que j’ai pu découvrir,
De ce jardin secret, d’immortels souvenirs.
Et sur le lit défait, table de nos amours,
Ou dans l’eau odorante, parfumant nos corps nus,
J’aimerai, te jeter, une dernière fois,
Sur le sol de ta chambre, pour te faire l’amour.
Quel doux supplice enfin, te ferais-je subir,
Pour assouvir ta soif, de tendresse infinie,
Pour répondre à ton corps, brûlant d’un feu secret,
Comme un volcan éteint, tout prêt de s’éveiller.
Trop de choses à la fois, sur nous se sont posées,
Et en si peu de temps, tout nous a bouleversé,
C’est mon grand souvenir, c’est ma seule tendresse,
Qu’il me reste de toi, puisque tu n’es plus là.
Ton bonheur maintenant, bien sûr, je le partage,
Je l’encourage même, bien sûr, je suis jaloux,
Mais, c’est un tel plaisir, que de te voir sourire,
Heureuse, enfin comblée, c’est mon plus beau secret.
Transmet à tes enfants, notre bonheur de vivre,
Montre leur ce poème, si jamais, ils ont peur,
Je veux, qu’ils se souviennent, blottis sur ton épaule,
Que je partage aussi, leurs frayeurs, leur bonheur.
Et je chante à présent, sans que tu puisses entendre,
Ces mots et ce poème, que j’ai écrit pour toi,
Qu’il soit le lien sacré et qu’il soit l’alliance,
D’un bonheur retrouvé….. Et que tu méritais.
Bunny Texte Déposé -©