J’ai cherché sur les sites 
Tous tes noms, tes pseudos 
Quand tu as pris la fuite 
J’étais vraiment sous l’eau 
Le silence est tombé 
Sur la fin de mes jours 
Et les réseaux truqués 
On fait de moi un sourd 
 
Sur les ondes synthétiques 
On y trouve des ombres 
Qui n’ont rien de magiques 
Sous leurs avatars sombres 
 
Connais-tu la couleur 
De Paris au mois d’août?? 
Tu préfères les odeurs 
Des écrans du dégoût 
Vais-je encore te chercher?? 
Quand t’es déjà perdu·e 
Pour des corps épanchés 
Dans des instants vendus 
 
Sur les ondes synthétiques 
On y trouve des ombres 
Qui n’ont rien de magiques 
Sous leurs avatars sombres 
 
Les blizzards de la toile 
M’ont volé cet amour 
Il n’en reste que dalle 
Quelques heures sans retour 
Je connais le profil 
De ces fantômes errants 
Ils nous tiennent par un fil 
Dès qu’ils parlent d’argent 
 
Sur les ondes synthétiques 
On y trouve des ombres 
Qui n’ont rien de magiques 
Sous leurs avatars sombres 
 
J’ai cherché sur les sites 
Tous tes noms, tes pseudos 
Quand tu as pris la fuite 
J’étais vraiment sous l’eau 
Sur les ondes synthétiques 
On y trouve des ombres 
Qui n’ont rien de magiques 
Sous leurs avatars sombres 
 
Sur les ondes synthétiques 
On y trouve des ombres 
Sur les ondes synthétiques 
On s’y perd comme des ombres