Sur un air de peura... Rendons hommage...
Depuis l'début, on ne fait que sursauter les étapes
Supprimons l'image de nos compères qui nous frappent
On vit maladroitement, visiblement plus les mains dans les sacs
mais la tête au fond du néant
On est jamais au bout d'ses surprises et sachez que les efforts
ne nous rendent pas plus fort
Alors certes, on a connu les conquêtes
Celles qui parfois, nous envoient tout droit vers la déroute et
nous expulsent jusqu'au Cap de Bonne Espérance
Quant au doute, il nous propulse vers la voie d'la malchance
Stoppé net dans l'élan, tout le monde pense qu'après
une telle expérience, on n'envisage plus de refaire banqueroute
Pas étonné, effaré, je part m'isoler pour taper la croûte
J’respire un grand coup et j'allume mon empli
pour écouter ceux à qui je dois tant
De temps en temps, j’l'éteints et je laisse éclore la jeunesse des
échos qui s'infiltrent dans mon corps.
Sur un air de peura... fredonnons l'hymne de nos frères
sur un air de peura
Avant d'avouer nos sentiments les plus distingués,
rendons hommage
Rendons hommage aux quelques mercenaires
Nos frères, effrayés. Peurs de piétiner sur les germes
susceptibles de pousser. De briser les
racines, de se faire piquer par les épines,
au pire, se faire sauter par des mines alors que certains
roulent tranquille en Alpine et d'autres s'exaltent devant
du Garmin entre gamines pendant des lèche-vitrines.
L'exploit ; revivre correctement sans survoler les étapes,
sans se planter. Ne pas se laisser embarquer par tout
ce qui nous envoûte.
Je laisse éclore la jeunesse des échos qui s'infiltrent
dans mon corps.
Sur un air de peura... fredonnons l'hymne de nos frères
sur un air de peura. Au passage, saluons les quelques
mercenaires, sur un air de peura.
Consolidons nos idées sur un air de peura.
Tirons un trait, à tout nos maux, à tout ces flé-aux sur un air de peura.
Sur un air de peura
Les vibrations des échos me jouent des tours
puisque tour à tour, je suis dépourvu de recours
pétrifié comme toujours, atteint par un simple traumatisme
agité d'énormes séismes, je m'égard dans un rêve
complètement dérisoire.
Où l'on marche le corps redressé, la fleur au bout du fusil
Emerveillés par les bruits, d'une charmante artillerie
La fanfare lancée dans sa symphonie
Jusqu'à l'éternelle nuit affectée par les tourbillons de l'ennui.
Accablé par le reste, tant bien que mal, je reste humble et modeste
Je laisse éclore la jeunesse des échos qui s'infiltrent dans mon corps
Fredonnons l'hymne de nos frères sur un air de peura
Au passage, saluons les quelques mercenaires, sur un air de peura
Consolidons nos idées, sur un air de peura
Tirons un trait, à tous nos maux, à tout ces flé-aux sur un air de peura
Parce que tant qu'on pleurera sur ... un air de peura,
on sera ligotés par ce frauduleux ... désaroi ... désaroi