Ma vie en abrégé
RAS
Pas de métro aujourd’hui, les jambes gonflées, le moral à zéro...
Mon boulot ? Femme de ménage, pardon, technicienne de surface !
Pas une promotion, non, plutôt une hypocrisie, on appelle ça le langage politiquement correct,
comme on ne dit plus "nègre", ça fait raciste...
Les poètes
Le parc, bien entretenu, une jolie pelouse vert tendre parsemée de massifs de fleurs , petites
touches de couleurs chatoyantes comme ces beaux bouquets que l’on aime offrir à sa belle, un banc
en fer forgé et bois usé par le temps où les promeneurs poètes viennent se poser et penser ; un
jeune homme au regard mélancolique, le pantalon délavé une vieille chemise trouée, un peu trop
grande pour son corps trop maigre de rêveur mal nourri vint un jour s’asseoir sur les planches
Les seigneurs de la Guerre
Les Seigneurs de la Guerre
Sur un quai près de Varsovie ,une vieille femme attend son destin ,un vent glacial fait virevolter
envie de me souvenir
La vieille arc-boutée entre les brancards de la charrette à bras regarde d'un air blasé le
panneau indiquant le nom de la rue qu'elle descend péniblement : "avenue de la gloire", tu parles
d'une gloire !!
La gloire de quoi ?
La gloire d'avoir vécu toutes ses années dans un taudis, à huit personnes entassées les unes sur
Page : < PrŽcŽdent 116 117 118 119 120 121 122 123 124 125 Suivant >