Le vieux marin
On voyait qu’il avait servi dans la marine,
Ridé et peau tannée, comme un vieux parchemin,
De grands yeux noirs de jais et de grosses narines,
Oreilles en chou-fleur, comme quand les gamins
Jouent aux grimaces en les pliant de leurs mains.
Il y a tant de mots
Il y a tant de mots qui tournent dans ma tête,
Des billes animées de toutes les couleurs,
Qu’il me faut éjecter, souvent dans la douleur,
Pour éviter qu’un jour la ronde ne s’arrête.
A force d’engranger des textes incertains,
Si je devais partir demain
Si je devais partir demain,
Je laisserais sur le chemin
Tous les printemps, tous les automnes,
Tous les orages d’été qui tonnent,
Mes contes de fées
MES CONTES DE FÉES
Je ne sais pas par quel miracle
Plusieurs nuits, sont venus s’greffer
Des personnages de contes de fées
triste
J'avais retrouvé le sourire
J'me sentais revivre
Quelques mois plus tard
Me revoilà à la case départ.
Page : < PrŽcŽdent 122 123 124 125 126 127 128 129 130 131 Suivant >