Trois jours en Normandie
Sur la plage déserte, il regarde les flots.
Les brumes sont épaisses et l’enfance s’éloigne.
Les rires des gamins, le jardin du château
Qui n’est plus aujourd’hui qu’un château en Espagne.
Les jours sans écume
C’est vrai, nous eûmes des orages
Comme le chantait le grand Jacques,
Je ne fus pas toujours très sage
On se croit mer, on n’est que flaque.
Le temps des au revoirs
C’était le temps des au revoirs
On agitait pas les mouchoirs
Tant ils étaient mouillés de larmes.
C’était le temps de ce jardin
Ou s’amusaient quelques gamins
Chanson pour Anne
Tu n’auras plus besoin de nous
En l’an deux mille de notre ère,
Les hommes seront à tes genoux.
Tu sortiras ton petit frère,
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