Loup95

Je vois vieillir l’homme du miroir
Les matins tristes, les matins gais
A-t-il encore quelques espoirs ?
Ses cheveux gris étaient de geai
Il a aimé

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Du fond de l’univers
Voyage une comète
Dans le vide, sans enfer
C’est le calme, sans tempête
Dans les confins, elle est trop froide

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Matin brumeux
Et un café
Une tartine
Soin des cheveux
Teint relevé

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Un élastique s’est tendu
Entre l’alpha et oméga
Quand l’amour est fendu
Une vie en fatras
Tu étais tout pour moi

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Tu es parti sans faire de bruit
Tu as donné tant de bonheur
Et chaque jour était un fruit
Que tu croquais sans moindre peur
Je pense à toi

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C’est une trafiqueuse d’amour
Qui va de rien en rien
Pour elle pas de toujours
C’est peut-être pour son bien
Elle aime trop ce grand garçon

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Un peu de toi, dans mes paroles
Je vois ces mots quand ils s’envolent
Tu m’as donné plus que toi
Et moi j’étais, sans foi ni loi
J’ai pris la peau et puis les yeux

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Tu n’étais pas que boule de poils
Au creux du lit, tu pris ta place
Tu aimais bien jouer à la balle
Au creux du lit, tu te prélasses
Oh oui, je sais, je parle encore

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Que tu m’achètes en viager
De mois en mois, tu as loyer
Pauvre forçat, je suis vendu
Les chaines aux poings, je suis pendu
Que tu m’achètes à l’occasion

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À l’horizon de nos actions
Là où l’horreur est fascinante
Je n’en connais que la fraction
Dans ma mémoire est fascinante

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