La grisaille des nuages émousse le temps qui meurt
Les cheveux grisonnants n’annoncent pas le printemps
Autrefois j’aimais rire dés le soleil levant
Maintenant je savoure la vie sans plus de peur.
Ton soleil mon enfant fait avancer ma lune
Ainsi se perpétue depuis la nuit des temps
Les saisons se succèdent sans jamais de lacune
C’est la vie, c’est la mort, c’est juste un battement
Mon difficile à moi, combleras tes paresses
L’air que tu respires est celui que je laisse
Cet arbre que je plante, ses fruits tu cueilleras !
Cette maison que je dresse, Toi qui la raseras.
La beauté que j’entrave, tu la libèreras
Ce que je ne comprends pas, tu me l’expliqueras.
On apparaît enfant, puis on devient parent
Et on finit poussière, ne reste que nos dents.
La beauté que j’entrave, tu la libèreras
Ces mots insignifiants, tu les expliqueras
On apparaît enfant, puis on devient parent
Et on finit poussière, ne reste que nos dents.
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