Le grans dadais

De Arlet le 18/04/2018 (0 visite depuis 7 jours)

Le Grand Dadais

Il habitait dans son village
N’avait jamais fait de voyages
Il s’occupait de ses pommiers
Bien alignés dans son verger,
Il avait les plus belles pommes
Il engrangeait de belle sommes
Et il espérait bien trouver
Une jolie fille à marier.

Ce grand dadais pensait toujours
Qu’il allait rencontrer l’amour
Mais aucune fille du pays
Ne posait son regard sur lui.

Un jour il eut bonne fortune
Crut avoir décroché la lune
Il ramenait dans ses filets
Une sirène au teint de lait,
Elle lui faisait mille grâces
Venait l’embrasser sur la place
Devant ses copains qui sur l’heure
Rêvaient tous d’un même bonheur.

Ce grand dadais était certain
De tous être le plus malin
Il croyait qu’à présent les filles
Pensaient à lui sous la charmille.

La belle acceptait ses cadeaux
Mordait ses pommes et ses gâteaux
Puis d’un air angélique, un soir
Elle le mit au désespoir,
En lui disant « sois sans rancune
Je pars rêver au clair de lune »
Elle disparut dans le lointain
Il l’attendit jusqu’au matin.

Ce grand dadais ne savait pas
Que les filles c’est comme les oiseaux
Elles picorent dans la main
Et s’envolent le lendemain.

Il a vécu comme un pauvre homme
N’a plus jamais aimé les pommes
Il avait le regard lointain
De ceux qui n’attendent plus rien,
Voilà qu’il vient d’avoir cent ans
Il se souvient de ses vingt ans
De cette fille au teint de lait
Qu’il n’a jamais pu oublier.

Ce grand dadais ne sait toujours pas
Que les filles c’est comme les oiseaux
Elles viennent picorer dans la main
Pour s’envoler le lendemain.

Arlet




L'auteur :
Arlet
Arlet

Une petite chansonnette sans prétention.

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