Les gens qui s’habituent,
Passent devant leur glace,
De leur allure dégeulasse,
Ils n’en voient pas les signes.
Les gens qui s’habituent,
S’enivrent de leur sarcasme,
Et n’atteignent l’orgasme,
Que dans leur souvenir !
Les gens qui s’habituent,
Laissent crever pères et mères,
Isolés dans leurs misères,
La pierre entends leur plénitude.
Les gens qui s’habituent,
Boivent leurs certitudes,
Ou sont les clairs de lune,
Sûrement noyé dans la brume.
Les gens qui s’habituent,
S’empiffre comme des marcassins,
Se délectent de tous vins,
Pour oublier les factures.
Les gens qui s’habituent,
Votent pour l’égoïsme,
Parfois confondent le civisme,
Avec racisme est inquiétude.
Les gens qui s’habituent,
Pissent dans nos rivières,
Violent la terre et le ciel,
Et insultent nos putes.
Les gens qui s’habituent,
Pauvres âmes perdues,
De mon simple vécu,
Je haïe les Habitudes.