Le galet d'incendie
ricoche dans mon cœur.
Le flux pousse les pierres
qui volent dans l'azur.
J'entends les vibrations
frémissant mes paupières,
les phares clignotent au loin
dans les racines du feu.
les phares clignotent au loin
dans les racines du feu.
Sur la place des tabous
picorent les sensations.
Le va-et-vient des fleurs
engendre les érections,
sur les buissons griffant
les mains de la clarté.
Des passants sortent
l'amour dans la fête du vent.
Des passants sortent
l'amour dans la fête du vent.
Le vent pousse les flammes
embrasant les serments.
La mer se couche au loin
dans l'horizon boiteux.
La corde s'est resserrée
sur l'amour des tempêtes,
les pieds du désespoir
bougent encore dans le vide.
les pieds du désespoir
bougent encore dans le vide.
Les amoureux sont loin
cachés par leurs fantasmes.
Un chien cherche sans cesse
l'univers de son maître.
Les vieux tournent autour
du temps qui s'en moque bien,
il est intéressé
par les courbes harmonieuses.
il est intéressé
par les courbes harmonieuses.
Un taxi dépose l'art
devant des sans-papiers,
qui ne savent quoi en faire.
Une nurse traîne la joie
qui crie tout son bonheur.
Les flics verbalisent
la gaieté projecteurs.
C'est la vie de la place
Les flics verbalisent
la gaieté projecteurs.
C'est la vie de la place
qui tourne sans mystère,
dans une ville au loin
au milieu de la terre.
C'est la vie de la place
qui tourne sans mystère,
dans une ville au loin
au milieu de la terre.
Je remets une bûche
dans l'âtre des tendresses.
La passion amoureuse
revient d'un long voyage,
elle a fait son chemin
en courant sur la plage,
emportant avec elle
les peurs du lendemain,
emportant avec elle
les peurs du lendemain,
quand le feu est éteint,
quand le nœud est dénoué,
que la mer se retire
dans le tiroir des rêves,
que je ferme doucement.
quand le feu est éteint,
quand le nœud est dénoué,
que la mer se retire
dans le tiroir des rêves,
que je ferme doucement.