la banale
La nuit je pars, là ou subsiste encore son écho
Ils m’ont tellement cru mort que je dois l’être un peu
Mais lorsque la révolte cesse de gronder et que meurent les mots
Lobotomisé par sa bouche je vais toujours en son feu
Dans ce tourbillon aux volutes de poison
Trop jeune
Je me souviens de notre rencontre,
Un jour recouvert par un manteau de neige.
J'étais comme d'habitude découverte
Veste, tee-shirt et jogging
Je cherche un de mes amis
envie de me souvenir
La vieille arc-boutée entre les brancards de la charrette à bras regarde d'un air blasé le
panneau indiquant le nom de la rue qu'elle descend péniblement : "avenue de la gloire", tu parles
d'une gloire !!
La gloire de quoi ?
La gloire d'avoir vécu toutes ses années dans un taudis, à huit personnes entassées les unes sur
A vous mes éducateurs
Alors que j'étais dehors
Depuis six moix et demi
N'ayant que mes amis autour de moi
Je rentre en foyer un vendredi
A 23 heures 30
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