UNE LARME AU COIN DE SON OEIL

-1- (9 pieds)
Une larme au coin de son Å“il
Se forme et glisse sur sa joue,
Comme la rosée sur une feuille,
Puis vient s’échouer le long de son cou.

Cette larme est celle d’un deuil
Qu’elle fait seule, elle me l’avoue.
Si toutes les tempêtes et les écueils
N’ont jamais pu fracasser sa proue,
Cette seule pensée la trouble et la cueille,
Cette pensée que jamais entre nous
N’existera le commun orgueil
D’un fruit issu de notre amour fou.

-Refrain 1- (9 pieds)
Une larme au coin de son Å“il
Se forme et glisse sur sa joue,
Comme la rosée sur une feuille,
Puis vient s’échouer le long de son cou.

-2- (9 pieds)
Pour elle, le grand regret de sa vie
Sera de n’avoir pu me donner
Un enfant pour la contrepartie
De l’amour que j’aurai partagé
Avec les deux siens et, même si,
D’un enfant, j’n’en ai pas le regret.
Car ce dont j’ai seulement envie,
C’est d’être entre ses bras serré.

-Refrain 2- (9 pieds)
Une larme au coin de son Å“il
Se forme et glisse sur sa joue,
Comme la rosée sur une feuille,
Puis vient s’échouer le long de son cou.

-3- (9 pieds)
Elle aurait aimé porter en elle
Et sentir grandir pendant neuf mois
Un petit être de moi et d’elle,
Sa fierté, la plus grande de ses joies.
Alors de s’imaginer duquel
Il aurait tenu son nez, ses doigts,
Les capacités intellectuelles
D’un mélange savant d’elle et moi.

-Refrain 3- (9 pieds)
Une larme au coin de son Å“il
Se forme et glisse sur sa joue,
Comme la rosée sur une feuille,
Puis vient s’échouer le long de son cou.

-4- (9 pieds)
L’âge étant, l’échéance est proche,
Et ce qu’elle ne veut surtout pas,
C’est qu’un jour je lui fasse le reproche
De ne pas avoir pensé à moi.
Alors je lui explique mon approche
De la vie, ma vision à moi,
De cette société qui devient moche,
Et que je ne veux pas offrir ça.

-Refrain 4- (9 pieds)
Une larme au coin de son Å“il
Se forme et glisse sur sa joue,
Comme la rosée sur une feuille,
Puis vient s’échouer le long de son cou.

Une larme au coin de son Å“il
Se forme et glisse sur sa joue.
Cette larme est celle d’un deuil
Qu’elle fait seule, je vous l’avoue.