Mon chant du cygne
Il parait loin le temps des premiers poèmes.
Je croyais qu’un génie m’avait ensemencé
Tant les rimes coulaient sans vraiment y penser.
La vie, la mort, mon fils, l’enfance, mes “je t’aime”,
J’en restais bien des fois tout décontenancé
Je ne sais pas ce qui m'arrive
Dieu, comment est-ce possible
De brûler d’un amour si grand ?
C’est à peine compréhensible.
Il a dû se tromper de cible
Le beau Cupidon, c’est flagrant !
Par pur hasard,
Par pur hasard, je marchais,
Par pur hasard, je me suis arrêté
Par pur hasard, j’ai sonné,
Par pur hasard, je suis monté,
Par pur hasard, elle m’a fait rentrer,
Rattrape moi
Dans tes bras je me noie,
Dans ton regard mon amour avec toi je le voie.
Passion céleste
Le soleil se couche, ses rayons rougisse le ciel,
Comme pour montrer sa timidité lorsque tes yeux se pose sur lui.
Doucement en te regardent il s’endors,
Mon premier cadavre exquis
Je rêvais d’un amour, lisse comme un silex,
Qui peuplerait mes nuits avec des pluies d’étoiles
Tombées de la grande ourse en accents circonflexes,
Et qui envahirait mon corps jusqu’à la moelle.
Elle était dans mon lit, toute nue, sans complexe.
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