Mais que fait-on pour les poètes?
L’homme protège les espèces
En voie de disparition,
Des qu’on décime, qu’on dépèce,
En dépit des pétitions,
L’homme protège les espèces
En voie de disparition,
Des qu’on décime, qu’on dépèce,
En dépit des pétitions,
Je regarde les heures
Tourner depuis que tu
Lanças ces mots qui tuent
A coup sûr le bonheur,
Tout au fond du jardin, il y a la maison
Aux volets bleus ; devant, des plantes à foison ;
L’entrée, le long couloir qui donne sur la chambre
Faiblement éclairée d’un soleil de décembre ;
Par la porte en fer entrouverte,
Une bande de chenapans,
Au bel âge des découvertes,
S’introduirent, en rampant,
Tu sais moi aussi
Je pleure
Toi t’est petit
Mais moi je pleure
Parce que tu grandit
Acadienne regarde la mer
D’Halifax de ses chimères
Voit l’éléphant sur l’enveloppe
Et rêve de Birago Diop
Nous sommeillons dans le confort
D’une longue vie sans histoires,
Quand arrive, rédhibitoire ,
Une fin brusque pour la clore.
Nous ne sommes que de passage,