Les chercheurs d'or
On quitte son pays, sa contrée de misère,
Le Minas, le Sertaõn, un futur odieux,
Qui n’a jamais connu croira que j’exagère,
Parfois femme et enfants, des jeunes et des vieux,
Pour gagner, plein d’espoir, une terre étrangère.
Je récitais "le bateau ivre"
Quand j’allais, tous les jours, voir ma mère malade,
A la Conception, dans le hall, je lisais
Que RIMBAUD y mourut, au bout de ses balades.
Un marbre sur un mur, gris, l’immortalisait.
Avant que tu grandisses
Avant que tu grandisses, que la vie ne te happe,
J’aimerais tant t’aider à brûler des étapes,
Te transmettre avant de partir, deux, trois leçons,
Que tu découvrirais, tout seul, de toutes façons.
Libre
Il a presque vingt ans
et il est déjÃ
Fatigué de rêver
Il sais que derrière
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