Jours de vent
Cœur sensible d’un être sublime
Mon âme va trop longtemps enchaînée
Mon âme demeure toujours affamée
A la table de ce monde infirme
Vieillerie
J’oublie tout
Je me souviens de l’amour pour mes petits enfants
Les poètes
Le parc, bien entretenu, une jolie pelouse vert tendre parsemée de massifs de fleurs , petites
touches de couleurs chatoyantes comme ces beaux bouquets que l’on aime offrir à sa belle, un banc
en fer forgé et bois usé par le temps où les promeneurs poètes viennent se poser et penser ; un
jeune homme au regard mélancolique, le pantalon délavé une vieille chemise trouée, un peu trop
grande pour son corps trop maigre de rêveur mal nourri vint un jour s’asseoir sur les planches
envie de me souvenir
La vieille arc-boutée entre les brancards de la charrette à bras regarde d'un air blasé le
panneau indiquant le nom de la rue qu'elle descend péniblement : "avenue de la gloire", tu parles
d'une gloire !!
La gloire de quoi ?
La gloire d'avoir vécu toutes ses années dans un taudis, à huit personnes entassées les unes sur
océan de ma vie
En te voyant un océan de bonheur envahie mon être,
Ma vie à tes cotés sarrette.
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