Avant et pendant... la chute
Dans l’assourdissant silence de l’abîme, j’étais
Agonisant de vie à une branche suspendue
Le vide terrifiant qui sous moi m’aspirait
Me laissait innocent, inconscient, un vers nu.
Dans l’assourdissant silence de l’abîme, j’étais
Agonisant de vie à une branche suspendue
Le vide terrifiant qui sous moi m’aspirait
Me laissait innocent, inconscient, un vers nu.
Fleur éphémère de la pensée...
Dont les parfums purs ont hanté Baudelaire ...
De son ardeur divine
Où l'amante grise sa peine
Où l'amant se réjouit un instant
Les jours se suivent et se ressemblent
Et nous n'serons jamais ensemble
Le temps s'efface et ne laisse place
Qu'Ã la souffrance qui me glace
"Emergeant d'un spleen spiralé,
Aux essences épicées,poivrées et salées,
Sortant indemne d'une nuit nacrée et imbibée,
La dégaine dégingandée,
Parmi de voluptueuses volutes blanches et cendrées,
Les larmes du soleil
Devant tant de bonheur, tant de grandeur, immensément belle, elle rugit comme un fauve et vient
mourir à mes pieds comme pour me faire revivre.
Je suis là dit-elle, n’aie pas peur de la vie comme tu n’as pas peur de la mort, laisse moi
La vieille et la lune au chiens...
En haut de l' escalier la vieille me regarde, avec sa tête penchée sur le coté.
La première fois qu'elle m'a fait une attaque, je me suis dis ; "la vieille passera pas la nuit"...
des classes préfabriquées, alignées comme une caserne au garde-à -vous.Une volée de blouses
grises, comme autant de moineaux qui s'égaillent dans une cour en terre battue.Et un jour, la
voilà l'école des grands.Je la vois de ma fenêtre, qui émerge lentement d'un champ en
friche.Grande bâtisse sur deux étages, prête à recevoir les futurs premiers de la classe et les
cancres comme moi, avec le chauffage central et les toilettes. En attendant je fais connaissance
Derrière son air timide, elle est Love
Et puis je sais qu’elle sait aimer
Derrière toutes ses blessures elle est Love
Et son ptit cœur est mon bébé