Aujourd’hui, tout est triste, tout est gris.
Le soleil a décidé d’être en berne.
Les ombres mangent l’espace de mon lit,
Le temps s’écoule, lentement, terne.
Si, tu étais là, on laisserait
Le soleil derrière ses nuages.
Les ombres blêmes nous regarder.
Le temps s’envoler à notre image.
Si tu étais là, dans l’ombre, tes seins
Appelleraient vers eux mes deux mains
Pour les enrober de leur chaleur.
Si tu étais là, dans l’ombre, tes reins,
Cadenceraient, le rythme sans fin,
De ta jouissance, de ton bonheur.
Estienne D’elle Jérusalem 1992