Qu’en est-il, des amours d’antan, qui passent qui filent ou qui demeurent
Apprendre des erreurs d’avant, et tendre vers des jours sans pleurs
Trouver la moitié qui changera, la vision biaisée du passé
Regarder plus loin vers là-bas, serrer les poings sans s’retourner
Il a fallu juste d’une nuit, une soirée simple au demeurant
Pour qu’afflux toute la magie, et marquer nos âmes au fer-blanc
Le temps nous mettra à l’épreuve, accablant nos jours paisibles
Unissons nos bras face au fleuve, rendons l’amour inextinguible
Amarrons-nous… Sur un rivage
Que les miles s’opposent à nous, que les neiges fondent en torrent
On reste en place dans les remous, on progresse à contre-courant
Les épreuves pourront s’endurcir, les sabres pourront s’affuter
Nous ne nous finirons pas martyrs, et les lames seront brisées
Les sentiments sont invincibles, malgré les rafales de doutes
Les gens qui nous prennent pour cible, les balles faisant trembler les voûtes
Le temps nous mettra à l’épreuve, accablant nos jours paisibles
Unissons nos bras face au fleuve, rendons l’amour inextinguible
Amarrons-nous… Sur un rivage
Quand mon regard se pose sur toi, que tu apparais dans la brume
Un trou noir emmène loin de là, les perles salées et l’infortune
Tes cheveux d’or qui foudroient, comme la tempête et le tonnerre
Semant la mort, donnant la foi, condamnant les larmes à l’enfer
Tes yeux d’abysse où je me noie, Semblable à des saphirs en peines
Où glisse une larme de joie, qu’il faut quérir telle une reine
Le temps nous mettra à l’épreuve, accablant nos jours paisibles
Unissons nos bras face au fleuve, rendons l’amour inextinguible
Amarrons-nous… Sur un rivage
Dans ces couloirs que le temps trace, tu peux me suivre les yeux fermés
Que nos déboires ne laissent place, qu’à l’envie d’vivre et d’avancer
Main dans la main face à l’avenir, qui se découvre à chaque instant
Les nuages au loin se retirent, une brèche s’ouvre sur un printemps
Les fleurs d’antan s’ouvriront, comme dans nos rêves les plus anciens
Et pour longtemps nous unirons, nos lèvres sans craindre la fin
Le temps nous mettra à l’épreuve, accablant nos jours paisibles
Unissons nos bras face au fleuve, rendons l’amour inextinguible
Amarrons-nous … Sur un rivage
Détachons-nous… Prenons le large.