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La vie est un flot déchaîné, où pâlissent même les plus vaillants
Dans la noirceur, dans les regrets, tout semble emporté par le vent
Regarde au loin, un phare éclaire, robuste et dominant les eaux
Cet éden aux mille lumières, qui te guide depuis le berceau
Bien que noyé dans les naufrages, et les échecs les plus cuisants
C’qui permet de reprendre le large, demeurera toujours tes parents
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Dans ta pupille, comme les abysses, si facile pourtant d’y plonger
On y lit si bien la malice, les rires et les larmes du passé
Le temps est comme la tempête, il souffle et balaye les forêts
Ton front ne fut pas à la fête, luisant de mèches déracinées
Fusion de nos passions communes, les pages souillées par le graphite
Les échardes comme infortune, les cordes si pincées qu’elles s’effritent
Je me souviens d’un jour de fouille, cette gratte sortie de nulle part
Rêvant de la « holà » des foules, mais le talent fut bien avare
Sache que malgré les fausses notes, les amplis et les cordes cassées
Un souvenir jamais ne décote, je m’accorde à vous le conter
Des heures à poncer de l’érable, de vieilles cassettes et pas un mot
Moment père fils inestimable, jetez donc tous vos lingots
C’est une de mes raisons de vivre, poussant à déployer mes ailes
Selon moi un exemple à suivre, un objectif et un modèle
Tu m’as plongé, bien jeune déjà, dans les poèmes de Séchan
À l’image de l’hémisphère droit, qui m’aide à cultiver mes chants
Un couplet restera trop court, pour écrire ce que je ressens
Les scribes ont tant figé l’amour, qu’innover en devient lassant
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La vie est un flot déchaîné, où pâlissent même les plus vaillants
Dans la noirceur, dans les regrets, tout semble emporté par le vent
Regarde au loin, un phare éclaire, robuste et dominant les eaux
Cet éden aux mille lumières, qui te guide depuis le berceau
Bien que noyé dans les naufrages, et les échecs les plus cuisants
C’qui permet de reprendre le large, demeurera toujours tes parents
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L’ordre n’a pas tant d’importance, ces vers sont désormais pour toi
Cela équilibre la balance, tu m’connais plus tôt de neuf mois
Tant de sacrifices de ta part, à sabrer des heures de répit
Tu mériterais ton oscar, mère la journée, sauveuse la nuit
Je n’ai pas toujours été juste et m’en suis bien mordu les doigts
Quand la naïveté infuse, les compliments traînent parfois
Qu’importe les vagues de tensions, le temps reste le seul juge
Si les miles sont la solution, je pars loin des cris, du grabuge
Mais sache que malgré la distance, à chaque étape de ma vie
Les fois où je me trompe de sens, tu me guides vers la sortie
Donc à la moindre hésitation, quand le brouillard floute mes pensées
Tu restes la voix de ma raison, la brise qui balaye la fumée
Car bien que tout semble innocent, quand tu nous indiques les sentiers
Tu galvanises tes enfants, sous couvert de l’humilité
Nous guidant loin de la débauche, et des pensées les plus moroses
À l’image de l’hémisphère gauche, nous aide à comprendre les choses
Un couplet restera trop court, pour écrire ce que je ressens
Les scribes ont tant figé l’amour, qu’innover en devient lassant