De l’autre coté

Je ne suis pas de ceux qui prient, je ne suis pas de ceux qui croient
Ceux que la mort a choisi, jamais ne nous les rendra

Hommage à tous ces enfants, en attente d’une nouvelle
D’un père en Afghanistan, qui n’rentrera pas pour noël

Engagé pour protéger une nation en deuil
Mais cette légion d’honneur ne décorera qu’un cercueil

Hommage à toutes ces familles, dont le monde s’est écroulé
La vie est forte mais fragile, les meilleurs partent en premiers

Les cavaliers vêtus de noirs, nous guettent depuis la naissance
Le cancer et la peste noir, s’abreuvent toujours de nos souffrances
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Je ne suis pas de ceux qui prient, je ne suis pas de ceux qui croient
Ceux que la mort a choisi, jamais ne nous les rendra
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Gamin regardant son grand-père, couché sur son lit de mort
La maladie consume l’espoir, et attise les remords

Passé les derniers moments d’sa vie, à ne faire qu’offrir
Les dessins infusés d’amour, comme si ils avaient le pouvoir de guérir

Devant cette église un matin, accoudés et solidaires
Porter cette boite à bout de main, faite de bois et de fer

La tête basse, le coeur meurtri, les larmes comme souvenir
Sous une triste mélodie, qui marquera notre avenir
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Je ne suis pas de ceux qui prient, je ne suis pas de ceux qui croient
Ceux que la mort a choisi, jamais ne nous les rendra
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La vie est dure, la vie est grande, on l’endure jusque dans les drames
Il s’agit d’un simple mélange, fait d’amour, de rire et de larmes

Le parfait croisement, des souvenirs, des déceptions et des regrets
Les êtres chers qui sont partis, peuvent être fiers de ce que l’on est

N’oublions pas que l’existence, est une cause de mortalité
La mort est une cleptomane, avare de ce qu’elle a dérobé