Né sur le versant Est du volcan Fiji,
Point culminant de l’Empire nippon,
Ma ville natale est Kawasaki.
Mais Kyoto est ma maison.
Nouveau membre au palais impérial,
Je suis aux services de mon seigneur,
Le Daimyo Edo sous le Japon féodal.
Il devient par la force l’Empereur.
Pour cela il détruit ses opposants
Puis instaure, aussi tôt, le shogounat
La dictature au pays du « soleil levant »,
Marquant la stabilité des Tokugawa.
Grâce au Yoga, je cultive la sérénité
Au milieu des merveilleux bonzaïs.
Si un étranger vient me parler de fraternité,
Il faut que je l’élimine en tant que Samouraï.
Je suis un Samouraï.
Même au milieu de la bataille,
Je reste un Samouraï
Bien sûr le karaté m’apprend l’attaque
Contre n’importe quel art martial.
Même s’il a traversé tout le pacifique,
Je n’ai pas le pouvoir de juger le bien et le mal.
Heureusement le judo me sert de défense,
Tel le beau, le puissant Dragon
Pouvant faire preuve d’une grande patience,
Si tu viens le voir sans bâton.
Me laçant de tous ces Kamikazes,
Voulant fêter le nouvel an chinois,
J’ai du quitté ma belle case
Pour filer comme une étoile de ninja.
Arriver dans la cité murée de Pékin
Sous la respectable dynastie des Changs
Impossible de cultiver son jardin,
Je remonte donc le Yang Tsé Kiang.
Je suis un Samouraï
De Tokyo à Shanghai
Je reste un Samouraï.
Mon exil va jusqu’au désert de Gobi
Sur les traces de Marco Polo.
C’est mon destin pour le reste de la vie,
Parcourir le continent en kimono.
Mais mon étoile me fait perdre la piste,
Me retrouvant sur les hauts plateaux du Tibet.
Où je me convertis en bouddhiste,
Et découvre l’illumination par la spiritualité.
Jusqu’au jours où, Bouddha
Reconnu en moi un guerrier,
Et me jeta hors du Sangha.
Je me suis donc expatrié,
Toujours à la poursuite
De la découverte du monde.
Car je préfère la fuite
Que provoquer des blessures profondes.
Mon courage a rien à voir avec ma taille
Car je suis un Samouraï.
Vaille que vaille,
Je reste un Samouraï.
Fréd