Je vous l'offrais sur un plateau
Chers lecteurs, soyez indulgents,
Prenez pitié d’un indigent,
Je ne suis qu’un poëte en herbe,
Presque puceau, encore imberbe,
Qui éprouve un besoin urgent
Chers lecteurs, soyez indulgents,
Prenez pitié d’un indigent,
Je ne suis qu’un poëte en herbe,
Presque puceau, encore imberbe,
Qui éprouve un besoin urgent
Un vieil homme, bien toiletté,
A grimpé sur un toit, l’été.
Grand amateur d’Alphonse Allais,
Se sentant mal en fonds salés,
Diplomé, d’autre part, en thèse
Je rêvais d’un amour, lisse comme un silex,
Qui peuplerait mes nuits avec des pluies d’étoiles
Tombées de la grande ourse en accents circonflexes,
Et qui envahirait mon corps jusqu’à la moelle.
Elle était dans mon lit, toute nue, sans complexe.
Refrain
J’ai vécu tant de nuits, croisé tant de visages,
Caressé tant de corps, que je me sens vieilli.
Je laisse mes chansons, comme des fleurs cueillies
Tout au long d’une vie. Faites-en bon usage !
Alphonse Allais
S’en est allé
Nous laissant des
Vers faisandés.
Du violon,
J’aimerais parler du beau temps
Et de la pluie, comme bien d’autres,
Ceux qui, devenant les apôtres
Du superficiel, se vautrent
Dans l’éphémère à contretemps,
Je veux écrire une chanson
Pleine d’amour et d’allégresse,
Dans ce monde qui nous agresse,
Une fraicheur, une caresse,
Comme un rire de nourrisson,
Un jour prochain, je m’en irai,
Pris soudain d’une lassitude
Du monde et ses vicissitudes,
Et d’un désir de solitude.
Quand la vie n’aura plus d’attraits,
Je voudrais tant que ce poème,
Le prochain et le troisième,
Aient l’effet d’un chant de grillon
Vous protégeant des tourbillons,
Qu’ils s’approchent de vos oreilles
S’il fallait commencer par un apprentissage,
Une initiation, un passage obligé,
Comme un joaillier avant un sertissage,
Pour trouver son chemin, le tribut exigé
Pour en finir avec le pauvre remplissage,
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