luciano VAL

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Je me souviens, je me souviens

De luciano VAL le 18/07/2009

J’ai vu tant de lieux, croisé tant de visages,
Entendu tant de mots, que j’en ai le tournis.
Mais les événements sont comme un balisage
De jalons lumineux que le temps nous fournit.
Je me souviens, je me souviens,...

Dire les choses simplement

De luciano VAL le 18/07/2009

Trouver les mots quand c’est fini,
Après bien des années ensemble,
Où, tous deux, nous allions l’amble,
Engendre un émoi infini.

J'ai navigué longtemps sur de lourdes pirogues

De luciano VAL le 28/07/2009

D’abord, par le hublot, l’immense étendue verte,
A perte d’horizon, avant de nous poser,
Puis cette chaleur moite, la porte à peine ouverte,
Qui vous saute au visage, à vous indisposer.
C’était mon premier jour d’années de découvertes.

Si j'avais du talent, je vous ferais pleurer

De luciano VAL le 25/07/2009

Si j’ai assez de temps, je vous ferai trembler,
A gros frissons, à chair de poule, par surprise,
En décrivant la guerre, les obus qui irisent
Dans le bruit et les cris. A l’abri des remblais,
Des poilus mutilés, en sang, qui agonisent

Langages

De luciano VAL le 18/07/2009

Notre ange de cinq mois
Pour l’moment gazouille.
Et sa mère comme moi,
Nous scrutons, bredouilles,
Ses premiers ma, pa,

Comment vais-je mourir?

De luciano VAL le 21/07/2009

Enfant, je demandais : « Comment je vais mourir ? ».
Dans mes nuits agitées, cette question m’obsède
Encore de temps à autre, je vous le concède.
J’appelle á l’aide ceux qui aiment secourir.
D’opprobre, d’ici peu, certains vont me couvrir,

Les chercheurs d'or

De luciano VAL le 30/07/2009

On quitte son pays, sa contrée de misère,
Le Minas, le Sertaõn, un futur odieux,
Qui n’a jamais connu croira que j’exagère,
Parfois femme et enfants, des jeunes et des vieux,
Pour gagner, plein d’espoir, une terre étrangère.

Préférer le vers en calibre

De luciano VAL le 22/07/2009

J’ai cherché en vain des écrits
Donnant quelques conseils basiques,
Ce qu’on retient, ce qu’on proscrit,
Pour créer sa propre musique.
Voici ce que je me prescris.

Il y a ... le temps

De luciano VAL le 19/08/2009

Il y a la seconde, la minute, l’heure,
Le quart et la demie, la bonne heure, la male heure,
Le jour, la semaine, le week-end et le mois,
Sans arrêt un tic-tac qui nous met en émoi.
Il y a un trimestre, il y a une année,

Le vieux marin

De luciano VAL le 28/07/2009

On voyait qu’il avait servi dans la marine,
Ridé et peau tannée, comme un vieux parchemin,
De grands yeux noirs de jais et de grosses narines,
Oreilles en chou-fleur, comme quand les gamins
Jouent aux grimaces en les pliant de leurs mains.


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