Il y aura des jours, il y aura des nuits
Il y aura des jours, des jours et des nuits,
Des jours interminables, des jours d’ennui.
La vie s’écoulera, semaine après semaine,
Toujours aussi fantasque et souvent inhumaine,
Il y aura des jours, des jours et des nuits,
Des jours interminables, des jours d’ennui.
La vie s’écoulera, semaine après semaine,
Toujours aussi fantasque et souvent inhumaine,
Je vous adresse cette lettre,
Vous que j’ai entrevue un soir.
Vous étiez côté couloir,
Moi, plus loin, côté fenêtre.
On a échangé un bonsoir,
On le cherche sans cesse, une vie entière,
Pour qu’il apaise nos pauvres coeurs lacérés.
Et dès qu’on l’a trouvé, on veut l’incarcécer.
Mais c’est peine perdue. Il s’est sauvé hier
Malgré tous nos gris-gris, nos trèfles, nos prières.
C’est sa troisième famille,
Au chien qui n’aime pas l’été.
Il fallait les voir qui fêtaient
Sa petite queue qui frétille,
Les enfants, le garçon, la fille,
N’aimerais-tu pas qu’on s’éveille
Chaque jour près d’une merveille ?
Tu choisis. Si on retenait
D’abord l’opéra de Sydney ?
Ou la ville de Tombouctou
Si tout cela n’était au fond que gribouillage,
Des esquisses bâclées, de vulgaires brouillons.
On prépare un potage, il n’en sort qu’un bouillon.
On espère un dessin, ce n’est qu’un barbouillage.
Avec de tels écrits, j’ai peur que nous rouillions,
J’avise la calculatrice,
Et parfaite simulatrice,
Qui a la ferme intention
De prendre le coeur de mon fils,
Le prince, en tête au box-office,
Je n’écris pas pour tout le monde.
C’est un constat officieux.
L’un me juge pernicieux,
Quand ma poésie surabonde
De vers écrits en dix secondes.
Dans les premiers vers
De ce futur poème,
J’explore l’univers,
Je cherche un nouveau thème.
On se rencontrera, dans un mois, dans un an.
C’est écrit dans le ciel, je le sais maintenant.
Notre rencontre en fait ne dépend que des astres.
Je t’ai cherché partout. J’ai usé du vaudou
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