Je ne sais pas ce qui m'arrive
Dieu, comment est-ce possible
De brûler d’un amour si grand ?
C’est à peine compréhensible.
Il a dû se tromper de cible
Le beau Cupidon, c’est flagrant !
Dieu, comment est-ce possible
De brûler d’un amour si grand ?
C’est à peine compréhensible.
Il a dû se tromper de cible
Le beau Cupidon, c’est flagrant !
Il parait loin le temps des premiers poèmes.
Je croyais qu’un génie m’avait ensemencé
Tant les rimes coulaient sans vraiment y penser.
La vie, la mort, mon fils, l’enfance, mes “je t’aime”,
J’en restais bien des fois tout décontenancé
J’étais fan des amours d’antan
Où pendant des mois on s’attelle,
Sous les étoiles qui constellent,
A ne froisser que les dentelles,
Dites je t’aime éperdument
Le jour, la nuit, à tout moment,
A votre compagne si proche.
Ça fortifie votre serment
Vivement qu’il soit là!
Neuf mois et le voilà,
Le bébé qui vient de naitre.
Tous ceux qui voulaient le connaitre,
Qui de vous ne connait l’histoire
De la cigale et la fourmi
Où la seconde, c’est notoire,
A couvert l’autre d’infamie ?
On en sait peu, à dire vrai,
Et ce, depuis des millénaires,
De l’amour et de ses secrets,
Comment il nait ou dégénère.
J’ai la mélancolie d’un temps de mon enfance,
Les soirs de solitude, où, l’âme chiffonnée,
Je pleure les beaux jours lointains d’insouciance
Du temps de mes dix ans, d’avant de boutonner,
Nous sommeillons dans le confort
D’une longue vie sans histoires,
Quand arrive, rédhibitoire ,
Une fin brusque pour la clore.
Nous ne sommes que de passage,
C’est un coin ombragé, dans les calanques blanches,
Oasis de verdure en surplomb sur la mer.
Les cigales, rompant les silences éphémères,
Répondent en écho à l’onde. C’est dimanche.
Textes protégés
Me contacter